L'Europe devance les États-Unis dans le domaine des énergies renouvelables

Les États-Unis ont une part d’énergie renouvelable de 9,81 TP3T, tandis que l’UE en a 161 TP3T et prévoit d’augmenter ce volume à 271 TP3T d’ici 2030.
La part des énergies renouvelables consommées dans l'Union européenne a atteint 161 TP3T en 2014, selon les données publiées hier. Cela représente plus d'un pour cent entre 2014 et 2016, et près du double des 8,51 TP3T de 2004.
La différence est significative si l’on considère que les États-Unis avaient le même chiffre de 9,8% en 2014. Cela est dû au sous-investissement dans le secteur des énergies renouvelables en raison de l’« idéologie » déjà ancrée selon laquelle l’industrie pétrolière joue le rôle le plus important dans l’économie du pays (voir graphique 1).
L’Union européenne s’est fixé comme objectif principal d’augmenter la part de la consommation d’énergie renouvelable à 20% d’ici 2020 et à 27% d’ici 2030. Ces chiffres sont tout à fait réalistes, étant donné que les taux de croissance ont été assez élevés au cours des dernières années.
Cependant, certains pays européens sont moins avancés dans ce domaine et doivent rattraper leur retard dans ce secteur. Par exemple, en 2014, la France affichait un score de 8,7%, les Pays-Bas 8,5% et le Royaume-Uni 8%.
La diversité énergétique de ce type d'énergie est quasiment identique aux États-Unis et dans l'Union européenne. La principale différence réside dans la présence d'un grand nombre de centrales hydroélectriques aux États-Unis et d'éoliennes dans les pays de l'Union européenne. Les matières premières issues de la biomasse constituent la part du lion des énergies renouvelables, tant aux États-Unis que dans les pays de l'Union européenne.